Lorsqu’une équipe dysfonctionne cela entraine une baisse de la coopération, de la cohésion mais peut aussi provoquer un vrai sentiment d’insécurité avec le cortège de conséquences individuelles et collectives que les RH ou managers connaissent bien. C’est une source de contre-performance très importante pour l’entreprise à une époque où le travail d’équipe est crucial.
Les difficultés d’une équipe se cristallisent souvent autour d’un défaut de communication entre ses membres. Les signaux avant-coureurs ne manquent pas : des luttes internes, des égos qui s’affrontent, des émotions à fleur de peau, ou au contraire l’évitement des conflits, l’absence d’émotions, un excès de complaisance, un manque d’énergie…
Nous vous proposons d’être attentifs en continu à la santé de vos équipes et évaluer régulièrement le niveau de fonctionnement et de coopération de vos équipes. La qualité des échanges et des interactions est-elle bonne ? Quelle est sa météo à un instant T ?
Une météo d’équipe au beau fixe
Chacun des membres de l’équipe sait :
- écouter et questionner ses coéquipiers sans idées préconçues,
- identifier ses émotions sans les nier et pratiquer la maîtrise de soi, être capable de réflexivité,
- appliquer les règles du jeu de l’équipe,
- intégrer la vue d’ensemble et le sens du travail de l’équipe,
- pratiquer l’empathie qu’il ne confond pas avec la sympathie,
- confronter l’autre et accepter d’être confronté sans s’abîmer mutuellement,
- agir dans son périmètre de délégation et occuper pleinement sa place,…
« … Il n’y a plus de plan de match, de tactique. On prend du plaisir à jouer, comme on aime jouer. »
Earvin Ngapeth
Confiance, respect :
désir ou réalité ?
Pour réussir en équipe, il y a le socle constitué de l’identification de l’objectif à atteindre, des règles du jeu de l’équipe, des rituels d’équipe. Mais l’un des leviers principaux est le plus difficile à cerner : il s’agit du degré d’ouverture à l’autre. Pour le cultiver, la « sécurité psychologique » est l’ingrédient le plus important. C’est :
« la conviction que l’on ne sera pas rejeté ou humilié pour avoir exprimé ses idées, ses questions, ses préoccupations ou ses erreurs et que l’équipe permet la prise de risques interpersonnels. »
Pr. Amy Edmonson d’Harvard
Cultivez la curiosité et la diversité
pour construire des relations efficaces
Vous pouvez encourager l’équipe à partager des extraits d’histoires de vie, créer du lien et réaliser des activités en commun.
Vous pouvez aussi permettre à chacun d’identifier et de communiquer les comportements qu’ils (ou elles) ont tendance à adopter au sein d’une équipe. L’objectif est de doter l’équipe d’un langage commun et d’encourager les équipiers à partager leurs préférences et à discuter des difficultés dans un cadre protecteur et positif.
En conclusion, un soupçon provocatrice, investissez dans l’équilibre de vos équipes, car
« Ce n’est pas la finance. Pas la stratégie. Pas la technologie. C’est le travail d’équipe qui reste l’avantage concurrentiel ultime, à la fois parce qu’il est si puissant et si rare.»
Patrick Lencioni